dimanche 19 août 2012

Accepter son corps ("maigrir sans régime" 4)

Je n'ai pas décrété du jour au lendemain d'accepter d'être d'abord "bien en chair", puis grosse aujourd'hui. Mes nombreux régimes suivis de pertes de poids fulgurantes étaient justement la conséquence d'une volonté de coller à un idéal physique. Lorsque j'atteignis les 50 kilos vers l'âge de 17 ans, je parvenais encore à me trouver "boulotte"... Tristesse. Je me sentais plus mal qu'aujourd'hui avec un poids bien plus élevé. Ceci est bien la preuve que la relation qu'on a avec notre corps n'est pas liée au poids que l'on fait. 

Attention : j'aimerais être plus mince, pour des tas de raisons que je détaillerai plus tard. Mais j'ai fait le deuil des images de magazines, celles-là même qui parviennent à foutre des complexes à des filles qui n'ont objectivement RIEN à perdre ! Elles me rendent sincèrement tristes ces filles, à parler de leur corps comme d'un monstre, à s'autoflageller parce qu'elles ne sont pas capables de perdre "encore un kilo"... D'abord triste pour la jeune fille, semblable à elles, que je fus. On me dira que chacun fait ce qu'il veut, que ce n'est pas parce qu'une nana veut perfectionner son corps qu'elle est aussi malheureuse que je pus l'être par le passé. Mais, selon moi, toutes participent à perpétuer l'exigence du corps parfait, à la transmettre autour d'elles, et notamment à leurs enfants. 

Alors POURQUOI ? Pourquoi est-on capable de rejeter à ce point un corps qui n'a rien à se reprocher ? Quelles sont les prises de conscience nécessaires à l'acceptation de son corps ? Eh bien selon moi et ma très louable expérience, il y a tout ça :

1) "Parlez-moi de votre enfance" ou l'histoire familiale
Les gens qui n'aiment pas leur corps sont nombreux à avoir été privés d'un discours bienveillant de la part de leurs parents. Les pères et les mères projettent souvent leurs propres complexes sur leurs enfants, les incitant à perdre du poids, plus ou moins directement. Que ce soit par des paroles assassines ("T'as de gros genoux", entendu à 13 ans...) ou tout simplement par l'obsession des parents eux-mêmes pour leur poids, il est facile de fabriquer des futurs adultes mal dans leur peau. Comme disait Dolto, "ce n'est pas de votre faute, c'est de votre fait". Mais quand même, j'essaie de faire attention, et j'ai une règle absolue vis-à-vis de mon fils : ne jamais déprécier mon corps devant lui, ne jamais lui parler de cellulite ou de bourrelet. 

S'affranchir du discours familial n'est pas toujours simple : parfois on y arrive seul, parfois il faut se faire aider. Mais avoir conscience de son existence, c'est déjà un premier pas.

2) Le règne des canons de beauté dans les medias
Là, on dirait que j'enfonce une porte ouverte... mais ce point mérite tout de même qu'on y réfléchisse un peu. Il m'a fallu deux expériences pour me rendre compte à quel point les medias modifiaient la perception de mon corps :

a) J'ai fait un shooting photo
Reprenant l'idée d'une amie, j'ai décidé (en 2008) de me faire prendre en photo par un professionnel, au studio Bain de Lumière à Puteaux (si je mets le lien c'est parce que j'ai été très satisfaite de l'accueil, de la séance, et des photos elles-mêmes. En plus j'ai papoté make-up avec la maquilleuse juste avant, un bonheur !). Franchement, je suis une BOMBASSE sur ces photos. Parce qu'un photographe sait mettre en valeur son sujet, parce qu'il a le bon éclairage, et qu'il retouche les couleurs et la luminosité sur les clichés à la fin. En outre, les dix clichés obtenus ont été sélectionnés par mes soins parmi plus d'une centaine de photos prises pendant la séance, cette sélection étant en quelque sorte une retouche en soi. 

Qu'est-ce que j'en ai conclu ?
Que même moi, une fille lambda, je pouvais être sublime sur une photo de professionnel. Et que donc les filles des magazines ne sont rien, ou pas grand chose, sans le travail de l'image évoqué plus haut (et renforcé dans leur cas par les retouches Photoshop). Que complexer par rapport à ces images alors que ce ne sont que des images fabriquées (admirablement, mais fabriquées quand même) est complètement absurde. Que ces images ne reflètent pas la réalité. 
Je ne suis pas en train de vous dire que je suis aussi belle que Gisèle au naturel, mais qu'il faut vraiment prendre en compte le travail de l'image, et du coup, se détendre un peu... 
L'idée de cette députée qui voulait imposer une signalétique sur les photos précisant lorsqu'elles étaient retouchées me parait depuis tout à fait sensée.


b) Je suis allée en Islande
Si si, il y a un rapport, tu vas voir... 
En Islande, le moindre patelin a sa piscine. Et le Guide du Routard nous avait prévenu : là-bas, on se douche tout nu dans des vestiaires collectifs (non mixtes tout de même). J'étais un peu réticente, mais une fois sur place, il fallut se rendre à l'évidence : tout le monde était à poil. Autant se fondre dans le paysage (d'autant plus que cette habitude est surtout une obligation liée à l'hygiène : vous avez des panneaux précisant qu'il faut se doucher AVANT d'entrer dans la piscine, avec du savon - à dispo, et insistant sur les parties du corps à récurer particulièrement... certaines sont inatteignables avec un maillot de bain ! Depuis j'ai beaucoup de mal à devoir le garder pour me doucher dans les piscines de France...). J'ai donc souvent échangé, toute nue, quelques mots en mauvais anglais avec des dames toutes nues aussi. J'imagine qu'on vit le même genre d'expérience dans les camps naturistes. 

Qu'est-ce que j'ai vu ?
Que TOUT LE MONDE avait des bourrelets, de la peau qui pend, des formes pas toujours harmonieuses, même les filles minces ou très minces ! Et que finalement j'étais loin d'être un monstre, j'étais juste normale. La nudité, c'est un peu le révélateur de la réalité. Réalité qu'on confond souvent avec ce qu'on voit à la télé par exemple. Mais dans les émissions ou les séries, les filles sont sélectionnées ; on n'y voit que des minces alors qu'elles ne représentent pas la majorité de la population. Si les moyennes et les grosses étaient davantage visibles dans les medias (et je ne parle pas de ces horribles reportages "spécial grosses" qui ne font que nous discrimer un peu plus), on finirait par les accepter davantage, et du coup par nous accepter davantage (mais du coup tout le monde serait heureux et bien dans son corps et ça ce n'est pas du tout dans l'intérêt des industriels). 

J'ai un exemple concret qui montre à quel point nous sommes influencés par ce que nous voyons : la mode. Chaque année, sort une pièce qu'on trouve dans un premier temps importable, voire carrément horrible. Les spartiates, les maxi-robes, le color-block etc. Et puis on est bombardé d'images, et à force, on finit par trouver ça pas trop mal, puis très joli, et à la fin il nous en faut ! C'est la même chose pour le corps : si on associe systématique "joli" et "mince", c'est parce qu'on ne nous montre que de la minceur ! Chacun ses goûts bien sûr, mais il me semble bon de s'interroger pour savoir comment nos goûts sont formés, voire manipulés... 

3) Autant se choisir le bon Jules... 
Désolée, mais je vais faire des jalouses. 
Ma vie a changé lorsque j'ai rencontré Monsieur. Avec lui, je me suis rendu compte que la vie était plus simple lorsqu'on la partageait avec quelqu'un qui nous appréciait physiquement. Vraiment. Monsieur aime les formes, Monsieur ne fait pas la tronche parce que je pèse 20 kilos de plus qu'à notre rencontre (je rappelle qu'une grossesse est passée par là, mais pas seulement), Monsieur est toujours enthousiaste à l'idée de partager son lit avec moi, Monsieur a même eu la politesse de grossir un peu avec moi. Il ne me fait pas les gros yeux quand je mange du chocolat, il se contente de réfléchir avec moi quand je souhaite avoir un rapport plus sain avec la nourriture.
Monsieur dit de belles choses, presqu'avec ingénuité. Par exemple :" Pourquoi ce qui est joli devrait toujours être mince ?" ou, lorsqu'il a vu mon shooting photo : "Ben moi je te vois comme ça en permanence". Il ne se force pas, c'est vraiment son goût naturel qui le porte vers les formes généreuses, sans doute parce qu'il n'a jamais trop regardé la télé, et qu'il n'a jamais cherché à suivre la tendance. Je pense que ses sentiments jouent beaucoup là-dedans, parce qu'après tout, il est aussi content quand je perds un peu de poids (mais il rajoute toujours : "Pas trop quand même hein !" T'inquiète, y a de la marge !). J'ai de la chance, et la chance ça ne se trouve pas au pied des arbres. Mais si vous commencez une relation avec quelqu'un et que ce quelqu'un vous charrie déjà sur votre poids, allez donc voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Beaucoup d'hommes ne sont pas obsédés par la minceur. 


De manière plus générale, j'ai appris à ses côtés qu'on n'avait pas besoin d'être parfait pour être aimé. 



Rendez-vous sur Hellocoton !

10 commentaires:

  1. joli texte, cela fait du bien de le lire!cela me montre aussi que j'ai encore du travail à faire sur moi! merci en tout cas!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci à toi pour ton commentaire :) C'est un sujet qui me tient à coeur.

      Supprimer
  2. sérieux elle est vraiment excellente et bien écrite et bien analysée cette suite de billets! je m'y retrouve beaucoup (j'ai 50 kilos de plus qu'il y a 17 ans hum hum, le gars est encore là...)

    mais oui les media c'est la plaie...
    et pas seulement les pubs, les magazines
    je regarde beaucoup de séries, et tout le monde y est souvent très beau ou très charismatique... par contre là je regarde une série avec des gens normaux dedans, vraiment pas des canons à la base à part un ou deux et encore... ben au bout de 15 épisodes, je les trouve tous magnifiques, parce qu'ils sont vrais. Comme quoi hein... Notre regard a besoin d'être éduqué, ouvert, bienveillant et non formaté...
    La Vénus de Botticelli ne pourrait même pas mettre le bout de l'orteil sur un podium, de nos jours... pourtant c'est un canon.

    Et oui l'enfance... ah misère...

    bon j'ai hâte de lire la suite de tes billets, je me demande si tu en es arrivé à la même conclusion que moi: pour avoir un corps plus mince, plus ferme, plus agréable, une seule solution: s'accepter, manger à sa faim, quand on a faim, et FAIRE DU SPORT.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Du quoi ??? ;)
      Non, bouger, j'ai encore beaucoup de mal, parce que je ne peux plus faire les mêmes choses qu'avant, et ça me fait mal physiquement et psychologiquement. Je n'aime que les sports qui ont une autre visée que celle de bouger, comme la danse par exemple, mais c'est impossible pour moi à l'heure actuelle. J'essaierais bien de renouer avec la marche en faisant des promenades en famille, tout simplement (quand il fera moins chaud T_T).
      Après, faut pas se leurrer : le sport provoque une appétance supplémentaire, donc si on ne sait pas écouter sa faim on peut vite faire des excès caloriques quand même. Sinon oui oui je crois plus que jamais au Zermatage, et franchement je suis contente de linecoaching qui me permet de vraiment mettre les expériences en pratique (j'avais tendance à lire le bouquin un peu trop vite). Mais j'ai encore des soucis avec le respect de la satiété ; autant j'arrive à différencier la faim des Envies de Manger Emotionnelles, autant je ne parviens pas à piger pourquoi je continue à manger alors que je SAIS que je suis rassasiée...

      A propos des séries, je crois qu'une des pires (enfin, si on peut appeler ça une série, c'était plutôt une daube de dimanche après midi sur TF1) c'est "Las Vegas". C'est en me surprenant à compter les côtes d'une actrice que je me suis dit qu'il y avait un problème...

      Supprimer
    2. Ben je ne sais pas comment toi tu le vis, mais moi quand je me dépense à fond, je pense même pas à manger, et quand je mange ensuite ce n'est pas plus que d'habitude (en quantité) ou plus calorique...
      Je peux par exemple passer la journée à faire du ménage, ou bosser, ou quoi, en ne mangeant quasiment rien
      chez moi c'est l'inaction qui me tue, je peux manger juste parce que je me fais suer...
      mon autre souci, et là j'essaie de lutter contre avec plus ou moins de succès selon les jours, c'est de manger et C 'EST TOUT. Pas manger devant une série surtout. Là pour l'instant j'essaie avec un bouquin.
      La taille de l'appart ne permet pas de manger en famille, les enfants mangent avant nous... Et Chéwi et moi ne mangeons pas pareil, nous n'avons pas les mêmes goûts, et surtout sa façon de cuisiner est très très calorique, limite il ne fait que de la comfort food, c'est pénible :-D pour lui ça va, pour moi non... et moi ce que j'aime bien manger, lui il trouve ça un peu blah...
      Alors au départ on mangeait ensemble en regardant un truc (mais pas le même repas donc) là comme je veux plus manger devant l'ordi, on ne mange plus ensemble, mais on regarde des trucs ensemble après, sans manger (bon point)
      Mais j'ai encore souvent le réflexe: manger c'est la détente, mais la détente n'est complète QUE si je me distrais en même temps (livre, série, etc)
      Manger juste à table, à part au resto, ou avec mes collègues le midi, je n'y arrive pas, et notre cuisine ferait que si nous décidions de manger ensemble en tête à tête, ben y'aurait pas de tête à tête, juste du côte côte :-D

      Je sais que quand j'arriverais à manger à table (dans la cuisine, dans le salon) sans livre ni ordi , j'aurais fait le pas décisif

      Pour le sport, perso je vais ressortir ma wii-fit, je sais que si on en fait TOUS LES JOURS les résultats sont vraiment visibles...
      Et je vais voir pour me caler un créneau piscine régulier avec ma fille - vu que j'ai horreur d'aller seule à la piscine
      SInon je comprends bien ta réaction, perso je crève de faire du hip-hop par exemple, mais alors là, je tiens pas 5 minutes hein, donc bon, ça bloque un peu :(
      Et le cours de Pilates qui me faisait tant envie est de toute évidence fait pour les gonzesses qui ne bossent pas, vu les horaires :(
      Et non je n'irais pas à l'aquagym, psychologiquement, je ne suis pas prête à faire la conversation à des mamies UMP. NON J'AI DIT :-D

      Tiens nous au courant pour livecoaching, ça me tente vraiment bien...

      Supprimer
    3. Pour sûr que je vous mettrai au courant : maintenant que j'ai payé pour 6 mois, je compte bien faire savoir à celles qui hésitent si ça vaut le coup ou pas :) Je raconterai mes débuts en détail dans quelques billets.

      Je suis convaincue que l'intérêt n°1 du sport c'est de se sentir bien ; je ressens un peu la même chose quand je fais des activités manuelles d'ailleurs. J'ai réalisé que quand je maquillais les copines je ne pensais plus du tout à manger o_O Moi aussi un de mes ennemis n°1 c'est l'ennui... on a pas mal de points communs :) Idem pour la tendance à manger devant la télé ou l'ordi : c'est pour moi le kif total ! Du coup l'ordi appelle la bouffe, et la bouffe appelle l'ordi (comme l'association café-clope des fumeurs). Et j'avoue que "déguster" et ne rien faire d'autre m'ennuie royalement pour l'instant... C'est aussi pour ça que je mange très vite à table, ça m'ennuie d'attendre à regarder mon assiette entre chaque bouchée ! C'est là qu'on voit qu'on a surtout des habitudes à changer (plus que des choses à comprendre), et c'est pas évident.

      Quand je vois tout ce que je dois changer, je me dis qu'un régime (weight watcher, Dukon ou autre Gerbinéa) en fait, c'est pas seulement l'échec assuré, c'est aussi la solution de facilité !

      Supprimer
    4. l'ordi appelle la bouffe et la bouffe appelle l'ordi
      PUNAISE c'est exactement ça
      et là on parle d'une addiction, je crois bien

      donc là j'essaie déjà d'avoir l'ordi sans la bouffe (fonctionne plutôt bien) mais la bouffe sans rien, aïe aïe aïe.... donc déjà, bouquin... ensuite je vais essayer de faire le bouquin que pour le début ou la fin
      faut voir
      diminuer quoi

      le pire c'est que je sais d'où ça vient, pourquoi je le fais, et tout, mais vas-y pour m'en priver...

      ce que j'essaie de faire aussi, c'est de me court-circuiter... si je me lève du canapé pendant que je regarde une série, et que je vais dans la cuisine, ben au lieu de me servir dans les placards ou le frigo, ben je range, je nettoie... du coup j'ai moins envie de me lever je vais te dire :-p

      Supprimer
  3. J'ai lu toute ta série d'article sur la question. Merci pour ces article.

    J'adorerai avoir le courage comme toi de faire une séance photo. Cela fait des années que je n'ai plus aucune photos de moi. Je le regretterai un jour sûrement.

    Je pars en Islande dans quelques semaines. Je ne savais pas cela. On verra. Pour le moment, cela m'angoisse plus qu'autres choses, je dois avouer.

    Quand au chéri, j'ai un amoureux qui me comprend et qui m'aime comme je suis. Parfois, cruellement, je me pense que j'aimerais qu'il me préfère plus mince. C'est triste, mais ça me motiverait à perdre du poids je crois.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le photographe me disait effectivement, que certaines avaient beaucoup de mal à se voir sur les clichés : mais sincèrement, tu ne peux avoir que de bonnes surprises, selon moi. J'ai juste complètement occulté toute une série de photos que j'avais faites en jupe et petit haut (on apporte trois tenues pour la séance), il s'est avéré que l'élastique de la jupe n'était pas des plus gracieux sur ma taille ! Il faut aussi savoir que le photographe te guide énormément au niveau des postures à prendre, mais vraiment énormément ("Ouvre la bouche, mets ton bras comme ci, ouvre la main etc"), parce qu'il sait ce que ça donnera sur la photo. Ca peut paraître déconcertant, mais au contraire : guidée ainsi, on a vraiment l'air moins bête !

      Pour l'Islande : avant tout, profite ! C'est un voyage extraordinaire (même si le pays ressemble de plus en plus à un parc d'attraction pour touristes français), avec des paysages que tu ne verras jamais ailleurs, ou presque. Quant aux coutumes locales : je comprends ton angoisse, je ressentais la même chose avant de partir ! J'avais peur de me mettre à poil là où il ne fallait pas pour tout de dire... Mais une fois là bas, laisse toi guider, par ce que font les autres, par les pancartes, tu verras, ca se fait en toute simplicité. Après, il y a aura toujours des toilettes pour te cacher au moment de te changer ;) Mais c'est celui qui se douche en maillot de bain qui a l'air étrange dans les piscines d'Islande...

      Je vois exactement ce que tu veux dire concernant ton amoureux : ça m'est arrivé moi aussi de vouloir qu'il soit un peu moins "cool" vis à vis de mes kilos. Mais (tu l'as peut-être déjà vécu), je peux te garantir que lorsque l'homme qui partage ta vie commence à te faire des remontrances sur tes bourrelets, à surveiller ce que tu manges, à ne pas comprendre pourquoi tu n'arrives pas à perdre quelques kilos, ou même à te reluquer d'un air satisfait quand tu perds un peu de poids et à ajouter "Bien ! Encore ça à perdre, et ce sera parfait !"... ça ne te motive pas, ça te tue à petit feu.


      Merci pour ton commentaire, et surtout, courage :) Mon prochain article continuera à parler de l'acceptation de son corps...

      Supprimer
  4. Me voilà partie sur ma lancée (merci ANGEL de nous avoir suggéré ce post, même si j'avais commencé un post sur le même sujet, j'aurais fais moins bien).
    Concernant les photos, j'avais à une époque de ma vie, posé pour des artistes, nue, et je me suis jamais sentie aussi belle. Le regard de l'autre, le fait qu'il "sublime" la matière première qu'est le corps du modèle m'a littéralement sortie de ma coquille. Sans forcément poser nue, je penses qu'offrir son image à un regard complètement "objectif" aide énormément.
    Quand au chéris, ils nous aiment .Point. on va pas les engueuler pour ça, hihihi le regard bienveillant de l'autre pour moi c'est vital, j'ai déjà pas un rapport hyper sain avec la nourriture, si je me sentait fliquée à chaque fois que je mange, je ferais encore plus n'importe quoi des que je suis seule. De plus, le fait que lui ai un rapport complètement décomplexé face à la nourriture m'aide à voir ce qui est "normal" ou pas dans ma façon de manger.

    RépondreSupprimer